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En fin de compte tout est littérature.

La vie, l’amour, la mort. Simulacre et dérision.

Je ne me suis trouvé aucun talent particulier jusqu’ici, à part peut-être celui de mettre parfois quelques mots sincères sur des joies éphémères et des peines douces amères.

Caramba

Mar picado, Capitan

L’une de mes premières pensées digitales couchée sur les écrans de Caramba remonte au premier octobre 2003.

I’m drinking again d’Aretha Franklin sur la platine – numérique – un verre de rouge – Grande Cuvée – Domaine de l’Hortus – Coteaux du Languedoc – sobrement attablé à mes côtés, je jette un coup d’œil distrait sur ma journée qui s’en offusquerait presque.

Tout avait très mal commencé. Le soleil s’était levé, bien trop vite après que je me sois endormi, activant par ricochet l’instinct « croquette du matin » d’un chachou, qui, comme à son accoutumée, s’empressa de me réveiller. L’avantage de faire de l’ordre avant de se coucher, c’est de pouvoir se lever pour donner son chat à croquer, sans se prendre les pieds dans un cendrier ou une tasse a thé. Ça du bon la Teascipline !

Sept heures moins le quart ! Chachou, tu fais ch…

Six heures quarante-sept, recouché. Trois quarts d’heure encore pour profiter intensément de la tiédeur de notre lit, de la chaleur de sa peau que j’embrasse et caresse sans même ouvrir les yeux.

Hummm,  finit-elle par avouer.

Tout avait pourtant très mal commencé !

Evidemment, ce n’est pas avec ce genre de pensées que je risquais de changer le monde ! Mais il est aussi certain que je n’avais nulle prétention, ce matin-là, de le révolutionner avant neuf heures au moins. Et même si j’en avais eu l’intention, je me dois de supposer que mon cerveau lent, jeu deux mots, maître Capello, n’aurait quant à lui pas daigner répondre présent à cette matitudinale invitation.

Plus tard, beaucoup plus tard ce même matin, je découvrais les réflexions oh combien plus enrichissantes d’un bloggeur d’antan qui disait en substance que notre motivation première à publier nos penchés et récits contidiens était de nous offrir l’opportunité de rencontrer d’autres de nos dissemblables…
Je ne sais toujours pas quoi répondre à cela. Pour l’heure, il semble que ma motivation demeure plus narcissique que jamais. J’écris parce que je trouve plaisir à écrire. Mais allez savoir, et c’est vous dire la notoriété absolue de ce blog, si je n’aurai pas plus de plaisir encore à me savoir un jour lu, quelque part, loin là-bas, par de mystérieux.ses inconnu.es.

C’est grave docteur ?

Le Docteur Motaung vous répond noir sur blanc…

CARAMBA, DERNIÈRE VERSION…

De la première version du blog et de toutes celles qui se sont succédées depuis 20 ans, seuls le nom « caramba-el-mundo » et le « concept » d’articles tryptiques images / Texte / Audio ont résisté à l’épreuve du temps.

Reprenons donc cette expédition épistolaire dès cet instant.
Bienvenida, bienvenido al nuevo CARAMBA EL MUNDO !

UN BLOG UNIVERSEL ET CONFIDENTIEL…